« Seigneur, c’est toi que
je veux suivre, dans toute ma vie ».
L’Évangile d’aujourd’hui nous
montre les problèmes que Jésus a eus, avec les chefs des prêtres, et les
anciens du peuple. Jésus est venu nous sauver. Il nous a donné de très bons
conseils, pour changer notre vie. Miracles. Mais les chefs des prêtres et les
anciens de son peuple n’ont pas voulu l’écouter, parce qu’ils voulaient garder
leur pouvoir et rester les chefs. Ils avaient peur, que Jésus prenne leur
place. Et surtout ils ne voulaient pas changer de vie, parce qu’ils étaient
enfermés dans leurs habitudes. Garder leur pouvoir. C’est pourquoi, ils
cherchent tous les moyens, pour faire tomber Jésus. Est-ce que nous aussi, nous
ne sommes pas parfois comme eux ? Nous ne voulons pas laisser nos
habitudes, ni changer notre vie, pour
suivre Jésus. Nous faisons des prières, mais nous ne sommes pas vraiment
convertis. Nous assistons à des cérémonies religieuses, nous avons des
habitudes chrétiennes, que nous ajoutons à notre vie de tous les jours. Mais
nous continuons à vivre comme des païens. Nous voulons garder notre place,
notre pouvoir et notre argent. Et notre façon de vivre tranquille et sans
problèmes. Ce temps de l’Avent nous demande de changer complètement notre vie.
Et notre société. Et de nous faire petits, devant Jésus, et devant nos frères.
Dans cet évangile, JESUS nous montre son courage : les chefs des
prêtres et les anciens de son peuple, cherchent à le faire tomber, JESUS reste
calme. Et intelligent. IL leur répond sur le même terrain, dans la paix. Sans
s’énerver, ni se mettre en colère. JESUS nous montre ainsi le chemin à suivre,
quand nous sommes attaqués, et que les gens sont contre nous. Nous
admirons l’intelligence et le calme de JESUS »
Jésus est très intelligent. Il
a l’intelligence de Dieu. Il ne se laisse pas tromper. Et Il ne veut pas
tromper le peuple. C’est pourquoi, il fait les compliments de Jean Baptiste, pour que les gens suivent
son exemple. Un prophète Alors les
chefs ne peuvent plus rien dire.
Nous nous rappelons ce que Jean Baptiste a fait : il a connu
JESUS, alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère Elisabeth.
Reconnaître Jésus. Vivre avec Lui
Et ensuite, Jean Baptiste
s’est retiré au désert pour prier, et se préparer à son travail de
prophète. Il a fait connaître Jésus à la foule, au bord du Jourdain, quand
JESUS a commencé sa mission.
Nous aussi : désert
Jean a été plein de courage : il
n’a pas eu peur de faire des reproches aux pharisiens, et de conseiller les
douaniers et les soldats. Il a été courageux jusque dans la mort, quand Hérode
lui a fait couper la tête. Comment suivre l’exemple de Jean Baptiste ?
Et maintenant, que
répondons-nous à cette question : quel
est le pouvoir de Jésus ? Ni
militaire, argent, force.
Et d’où lui vient ce
pouvoir ? JESUS est vraiment le
Fils de DIEU. Il nous aime et il nous sauve. Nous lui disons MERCI !
En, pratique, a souligné François, Jésus « prêche sur
la foi. Puis il revient au temple, il guérit beaucoup de gens, beaucoup de
malades et il chasse les personnes qui faisaient des affaires, vendaient des
choses, changeaient de l’argent ». Et c’est alors qu’assistant à cela « les
chefs des prêtres, les docteurs de la loi se sont donnés un peu courage et se
sont approchés » pour lui demander : « Avec quelle autorité fais-tu cela ?
C’est nous qui commandons dans le temple ». Et voilà la réponse de Jésus, qui
se trouve dans le passage de l’Evangile de Matthieu. Une réponse donnée « avec
une vivacité intérieure, avec beaucoup d’acuité » parce que – a souligné le
Pape – « Jésus dans sa réponse va au cœur de ces gens, à ce qu’ils avaient dans
le cœur. C’étaient des gens qui avaient un cœur incertain, un cœur qui
s’accommodait un peu des situations, un cœur qui, selon le moment, allait d’un
côté ou de l’autre ».
Certains pourraient l’appeler « un cœur diplomatique
», mais pour le Pape il s’agit d’une définition erronée, « parce que la
diplomatie est un métier très noble, un métier pour rapprocher les peuples, un
métier pour faire la paix » ; tandis que « ceux-ci ne faisaient pas cette
chose-là », au contraire ils avaient « un cœur hypocrite ». En effet « ils
n’étaient pas intéressés par la vérité ; ils étaient intéressés par leur propre
intérêt, selon le sens du vent ».
Au contraire, Jésus « nous enseigne que le chrétien
doit avoir un cœur fort, ferme, qui grandit sur le roc, qui est le Christ, et
puis dans la manière d’avancer, avec prudence ». En effet, a poursuivi le Pape,
« on ne négocie pas le cœur, on ne négocie pas le roc. Le roc c’est le Christ,
ce n’est pas négociable ! Tel est le drame de l’hypocrisie de ces gens ».
Ici, François a voulu ajouter un souvenir personnel,
lié au temps où il était enfant, « quand le Pape Pie XII – a-t-il expliqué –
nous libéra de cette croix si lourde qu’était le jeûne eucharistique. On ne
pouvait pas même boire une goutte d’eau. Et pour se laver les dents, il fallait
faire en sorte de ne pas avaler d’eau ». L’Evêque de Rome a confié : «
Moi-même, enfant, je suis allé me confesser d’avoir fait la communion, par ce
que je croyais avoir avalé une goutte d’eau ». C’est pourquoi quand le Pape
Pacelli «a changé la discipline – “Ah, hérésie! Il a touché la discipline de
l’Eglise !” — beaucoup de pharisiens se sont scandalisés. Beaucoup. Parce que
Pie XII avait fait comme Jésus : il a vu le besoin des gens : “Mais pauvres
gens, avec cette chaleur!”. Ces prêtres qui disaient trois Messes, l’une après
l’autre, après midi, à jeun. Et ces pharisiens étaient ainsi – “notre
discipline” – rigide à l’intérieur, mais, comme le dit Jésus, “putréfiés dans
leur cœur”, faibles jusqu’à la putréfaction . Ténébreux dans leur cœur ».
Voilà « le drame de ces gens » que Jésus dénonce : «
Hypocrites, vous allez où va le vent, selon l’opportunité, pour profiter ! ».
En effet ils « cherchent toujours à profiter de quelque chose ». Et « notre vie
aussi peut devenir ainsi », a dit le Pape qui a révélé : « Quelquefois quand
j’ai vu un chrétien, une chrétienne comme cela, avec le cœur faible, et non
ferme, pas solide sur le roc et avec tant de rigidité en dehors, j’ai demandé
au Seigneur : jette devant lui une belle peau de banane pour qu’il fasse une
belle glissade, qu’il ait honte d’être pécheur et qu’ainsi il te rencontre, toi
le Sauveur ». Du reste, « si souvent un péché nous fait honte » et nous fait «
rencontrer le Seigneur, qui nous pardonne ».
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