Jésus dit, à celui qui l’a invité : « Quand tu donnes un repas, n’invite ni tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni tes riches voisins. Car ils vont t’inviter à leur tour, et tu seras payé, pour tout ce que tu as donné. Quand tu offres un repas de fête, invite les pauvres, les infirmes, les boiteux et les aveugles. Tu seras heureux ! Car ils ne peuvent pas te rendre, ce que tu leur as donné. Mais c’est Dieu qui te le donnera, quand ceux qui ont fait le bien, seront ramenés à la vie ».
« Seigneur, rend nous
attentifs aux pauvres et aux infirmes »
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis
l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je
prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon
cœur.
D’abord,
Jésus nous donne un bon conseil pour bien nous conduire en société et ne pas
avoir honte, mais au contraire être honoré devant tout le monde (7, 10). Jésus
en tire une conclusion qui est vraie pour toute notre vie : « tout homme qui s’élève sera abaissé
et celui qui s’abaisse sera élevé ». Rappelons nous la parabole du
pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14). Il ne s’agit pas seulement de nous
abaisser devant Dieu, cela c’est normal. Il est notre Dieu le Roi du monde, le
Créateur de toute la terre. Mais nous nous abaissons aussi devant nos frères
pour être à leur service, comme Jésus a lavé les pieds de ses apôtres. Cela, ce
n’est pas pour nous humilier mais au contraire pour les relever. Nous nous
abaissons au niveau des petits de la société et de tous ceux qui sont écrasés,
pour nous relever ensemble avec eux et ainsi leur rendre leur dignité et leur
redonner toute leur place dans la société.
Un
pharisien a invité Jésus à manger. Jésus en profite pour l’appeler, à aimer
tout le monde. Surtout les pauvres, les infirmes et les malades. Car ce
sont eux qui sont les préférés de Dieu. Et ce sont eux, qui ont le plus
besoin de notre aide. Nous voulons agir
comme Jésus, Lui l’ami des petits et des pauvres. Trop souvent nous aimons nos
parents et nos amis, et nous oublions les autres. Jésus nous demande d’ouvrir
notre cœur, pour aimer tous les hommes, surtout
ceux qui ne sont pas aimés. Car tous les hommes sont les frères et les
sœurs de Jésus.
-Souvent, quand nous aidons quelqu’un, nous attendons qu’il nous
remercie. Et qu’il nous aide à son tour. Si nous aidons les pauvres et les
infirmes, ils ne peuvent pas nous rendre, le bien que nous leur avons fait.
Jésus nous dit : »c’est Dieu
lui-même qui vous le rendra ». Comme dit un proverbe : »
Celui qui donne au pauvre, il prête à Dieu ».
En même temps, Jésus nous dit : « Ceux qui font le bien, Dieu les fait entrer dans sa vie ». C’est cela notre espérance et notre joie. Pour
nous-mêmes, mais aussi pour tous ceux que nous aimons. Jésus ne dit pas « Dieu fait entrer les
chrétiens dans sa vie », mais tous
ceux qui font le bien. Quelle que soit leur langue ou leur religion.
« Merci Seigneur, de venir à nous, dans les pauvres, les infirmes et les
petits »
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