mardi 17 mars 2015

Mardi 17-3-15 (Jean 5, 1-16 ):




 Jésus guérit un paralysé à la piscine.

« Seigneur, relève-nous, pour marcher dans le chemin de l’amour, et de la vérité »

D’abord cet évangile nous montre l’amour de Jésus. Il y avait beaucoup de monde et de malades, à cette fête religieuse. Mais Jésus a vu ce paralysé, malade depuis 38 ans. Et nous, sommes-nous attentifs à ceux qui souffrent autour de nous ? Et d’abord, croyons-nous que Jésus nous regarde avec amour, malgré tous nos péchés et nos défauts, comme Il a regardé ce paralysé ?

Ces juifs étaient des croyants. Ils priaient beaucoup. Ils voulaient suivre la religion, le mieux possible. Mais il leur manquait, ce qui est le cœur même de la religion : l’amour de nos frères (verset n° 10). On ne peut pas séparer l’amour de nos frères, de l’amour de Dieu. Jésus nous dit « le sabbat est fait pour l’homme, et non pas le contraire ». Est-ce que nos prières nous aident, à mieux aimer nos frères et nos sœurs ? Est-ce que nous ne limitons pas notre foi, à des prières et des activités religieuses (pèlerinage, chapelet, chemin de croix etc.), sans aller plus loin.

Jésus nous demande, comme à ce paralysé : »Veux-tu être guéri ? ». Voulons-nous vraiment, que Jésus nous guérisse ? Que faire, pour accueillir le salut de Dieu, et changer notre vie ?

Jésus dit au : « Tu es guéri. Maintenant ne pêche plus ». Savons-nous reconnaître la bonté du Seigneur, et les merveilles qu’Il a faites dans notre vie ? Est-ce que cela nous aide, à être fidèles au Christ ?
Jésus n’a fait que de bonnes choses, pourtant les juifs veulent le tuer. Ne nous étonnons pas que les gens soient contre nous, quand nous faisons le bien. Cela ne doit pas nous décourager. A condition de compter sur la force de Dieu. Et non pas sur nos propres forces.
« Seigneur Jésus, merci de nous guérir, et de nous relever »
La Parole de Dieu emprisonnée
Jésus s’adresse à des pharisiens et des prêtres pour leur faire comprendre « jusqu’où ils sont tombés » parce qu’ils n’ont pas « le cœur ouvert à la Parole de Dieu », a expliqué le pape François.
« Ils ont mis la main sur la Parole de Dieu. Et la Parole de Dieu devient leur parole, une parole en fonction de leurs intérêts, de leurs idéologies, de leurs théologies… mais à leur service. Et chacun l’interprète selon sa volonté, selon ses intérêts personnels. »
A cause de cette parole « complètement altérée », ils sont prêts à « tuer » : « la Parole de Dieu devient morte, elle est emprisonnée, l’Esprit-Saint est fait prisonnier des désirs de chacun d’eux ».
Si « la Parole de Dieu est morte dans le cœur de ces personnes », elle peut aussi mourir dans le cœur de tout chrétien : ce « drame » peut arriver au baptisé qui n’est « pas ouvert à la nouveauté de la Parole de Dieu », qui « n’obéit pas à la Parole de Dieu ».
Deux remèdes : humilité et prière
Pour ne pas « tuer la Parole de Dieu », ni « mettre l’Esprit-Saint en cage », le pape recommande « deux choses simples » : « L’humilité et la prière dans l’Église. »
« Voici l’attitude de celui qui veut écouter la Parole de Dieu : d’abord, l’humilité ; ensuite, la prière. Ces personnes [de l'Evangile] ne priaient pas. Elles n’avaient pas besoin de prier. Elles se sentaient en sécurité, elles se sentaient fortes, elles se prenaient pour des dieux. »
Mardi 1er avril 2014 –Jean 10, 10 : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils aient la vie totale »
Ce que Jésus nous demande c’est que notre prière et notre foi se continuent en amour pour Dieu et pour nos frères

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