mercredi 21 octobre 2015

Jeudi 22-10 (Luc 12, 49-53)




Jésus est une cause de division entre les hommes.
Jésus disait à ses apôtres : « Je suis venu apporter un feu sur la terre. Et je voudrais qu’il soit déjà allumé. Je dois recevoir un baptême. Et je suis dans la peur, jusqu’à ce que cela soit arrivé. Croyez-vous que je suis venu apporter la paix au monde ? Non, je vous le dis. C’est la division, que Je suis venu apporter. Dès maintenant, une famille de cinq personnes sera divisée : trois contre deux, et deux contre trois. Le père sera contre son fils, et le fils sera contre son père. La mère sera contre sa fille, et la fille sera contre sa mère. La belle-mère sera contre sa belle-fille. Et la belle-fille sera contre sa belle-mère. »
 « Seigneur, fais-nous brûler du feu de ton amour »
Jésus nous dit : « je ne suis pas venu apporter la paix au monde, mais la division » (51). Ces paroles de Jésus peuvent nous étonner. Qu’est-ce que cela veut dire ? En fait, Jésus ne fait que constater, ce qui se passe dans le monde. Si nous vivons vraiment en chrétiens, les gens seront contre nous, même dans notre propre famille. C’est obligé. Parce que être chrétien cela demande de changer son cœur, ses idées,  et sa façon de vivre. Et  cela tout le monde n’est pas prêt à le faire. Ni à l’accepter de la part des autres. C’était vrai au temps de Jésus, c’est vrai aussi maintenant. Est-ce que nous sommes prêts à supporter l’opposition, et même les méchancetés,  à cause de Jésus ? Même dans notre propre famille ? C’est difficile, mais nous ne sommes pas seuls : Jésus est avec nous. Mais pour avoir la force de tenir, cela suppose que nous construisions notre vie sur Jésus, et sur son Evangile. Et que nous vivions de son amour.
Jésus est « venu apporter le feu sur la terre » (49). De quel feu s’agit-il ? Bien sûr, Jésus ne veut ni la guerre, ni les attentats. Il s’agit du feu de son amour. Ce feu, c’est le feu de l’Esprit Saint, qui est descendu le jour de la Pentecôte, qui nous donne la force, et qui nous fait vivre. C’est le feu qui nous rend purs, pour recevoir la Parole de Dieu. Comme le paysan met le feu à son champ pour le nettoyer, avant de semer. Comme le bijoutier et le forgeron qui rendent l’or pur, et le fer plus fort, en le mettant dans le feu. Jésus veut nous rassembler autour de lui, comme on se met autour du feu à la veillée, le soir au village. Le feu de Jésus, c’est un feu qui nous réchauffe, et qui nous rassemble dans l’Eglise. Avec le feu, nous préparons notre nourriture. Dans le feu de son amour, Jésus nous donne la vraie nourriture de nos cœurs : son propre corps. Enfin, le feu de Jésus éloigne de nous tous les génies, les satans et les esprits mauvais. Comme le feu allumé la nuit, chasse les animaux sauvages.
Jésus dit aussi : « je dois recevoir un baptême, et combien j’ai peur, jusqu’à ce que cela arrive » (51). Le baptême dont Jésus parle, c’est la mort qui l’attend. Il en a peur. Mais en même temps, il marche vers elle avec courage. Parce qu’Il nous aime, et qu’Il veut nous sauver. Devant les difficultés de notre vie, nous sommes souvent découragés. Nous ne savons pas ce qui nous attend, et nous avons peur de l’avenir. Comme Jésus. Mais nous ne sommes jamais seuls : Jésus est avec nous. ll nous comprend, et Il peut nous aider, car il a vécu les mêmes difficultés que nous. Et comme Jésus, nous sommes prêts à accepter les difficultés et les souffrances, pour aider et sauver nos frères. Jusqu’à la fin de notre vie.
« Le père sera contre son fils, et le fils sera contre son père,… » (53). Il y a des familles qui s’entendent bien. Mais il y a aussi des enfants qui ne respectent pas leurs parents. Et qui refusent de suivre le chemin de Dieu, comme leurs parents le leur ont enseigné. Et il y a aussi des parents qui empêchent leurs enfants, de suivre le chemin de Dieu. Si des enfants veulent devenir prêtres ou religieuses, les parents les empêchent. Si un enfant est malade, les grands parents disent : « ce n’est pas une  maladie des blancs. Il faut aller voir le marabout (un devin, un charlatan, un féticheur), pour savoir qui a envoyé cette maladie ». Si leur fils travaille, il lui disent : » nous sommes pauvres, il faut nous aider. Prends de l’argent dans la caisse ». Si leur fille n’a pas d’enfants, ils lui disent : » Quitte ton mari. Va en chercher un autre, qui te fera des enfants ». Et beaucoup d’autres choses de ce genre. C’est vrai, suivre Jésus, et mettre en pratique son Evangile, cela peut amener des divisions dans nos familles. Que faisons-nous dans ces cas-là ? Jésus disait un autre jour : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, il n’est pas digne de moi »
« Merci Seigneur Jésus, pour ton courage, ton amour, et ton Evangile »

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