01 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de
Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume
des Cieux ? »
02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le
plaça au milieu d’eux,
03 et il déclara : « Amen, je vous le
dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous
n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en
mon nom, il m’accueille, moi.
10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car,
je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon
Père qui est aux cieux.
« Seigneur,
apprends-nous à te recevoir dans les enfants, et tous ceux qui sont abaissés»
Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis
l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je
prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit
Aujourd’hui, nous fêtons les anges, que Dieu a donnés à
chacun d’entre nous, pour nous garder. Jésus nous donne ainsi une autre raison
de respecter les enfants : «Leurs
Anges sont toujours devant Dieu » (n° 10). Nous avons tous un ange gardien, qui nous garde et
nous protège. Est-ce que nous essayons de vivre, comme il nous le
demande ? Car il ne suffit pas d’avoir un Ange gardien, il faut suivre son
exemple et l’écouter. En effet, les anges présentent à Dieu, les bonnes choses
que nous faisons sur la terre.
Nous pouvons nous rappeler tout ce qu’on nous dit des anges, dans la Bible. D’abord, les
anges qui servent Jésus, quand il lutte contre Satan pendant 40 jours, au
désert. Et qu’il jeûne, au milieu des bêtes sauvages (Marc 1,13). Et l’ange qui
vient encourager Jésus, au moment de sa mort, au jardin des oliviers (Luc
22,43). Mais aussi, les anges qui apparaissent à Isaïe et aux autres prophètes,
pour les envoyer en mission, et faire le travail de Dieu. L’ange Raphael, qui
accompagne Tobie, tout au long de son voyage, jusqu’à ce que son père aveugle
soit guéri. Et que lui-même trouve le bonheur, dans son mariage avec Sarah.
L’ange qui a libéré Paul de la prison. Et surtout l’ange Gabriel, qui est venu
annoncer à Marie, qu’elle serait la mère du Sauveur. Sans oublier l’archange
Michel qui a vaincu Satan, et l’a chassé
du Paradis (Apoc 20,1). Et tous les anges qui chantent la gloire de Dieu au
ciel (Apoc 4,8). C’est tout cela que les anges veulent faire aussi pour nous,
aujourd’hui. C’est pourquoi, nous écoutons leurs conseils dans notre cœur. Par
exemple, Apoc 14,6-12 : « Adorez
Dieu…soyez patients ».
Jésus nous dit : »Le plus grand dans le Royaume des cieux, c’est celui qui s’abaisse, et
qui devient comme un enfant ». Le Royaume de Dieu, c’est quand on se met au service des autres.
Et quand on s’abaisse, au lieu de faire l’orgueilleux. Pour que tout le monde
soit respecté et ait sa place, aussi bien dans la famille et la communauté
chrétienne, que dans la société. A l’exemple de Jésus, le Fils éternel de Dieu,
qui s’est abaissé : Il s’est fait homme, pour nous servir et nous sauver.
Quand nous nous abaissons, nous nous retrouvons à côté de Jésus. Lui qui s’est
abaissé jusqu’à faire le travail de l’esclave, en lavant les pieds de ses
apôtres. Mort des esclaves. Et qui a dit : « Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir ».
Si nous nous abaissons, nous ne perdons pas notre dignité.
Alors, ils font les orgueilleux. Ce n’est pas pour nous mépriser. C’est pour
descendre à la hauteur, de tous ceux qui sont humiliés et écrasés. Alors, nous
pouvons nous relever ensemble. Car
il y a beaucoup de gens, qui veulent aider les petits et les humbles. Mais ils
le font en se mettant au-dessus, et en les regardant de haut. Ca ne peut pas
marcher !
Notre responsabilité, c’est de construire une société, où tous les hommes se sentiront à l’aise. Où
chacun sera reconnu, pour ses qualités et ses valeurs. Une société où la
dignité d’enfant de Dieu de tous les hommes, sera respectée. En particulier,
celles des pauvres et des petits, des analphabètes et des villageois, des
handicapés et des étrangers, des femmes et des enfants. Car Dieu ne veut
pas : « qu’un seul de ces
petits ne se perde » (n°14).
« Seigneur, merci de venir à
nous, dans les enfants, les petits et ceux qui se sont abaissés »
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