MARDI 06-10 (Luc 10, 38-43)

Jésus chez Marthe et Marie
Jésus et ses apôtres sont en route. Ils entrent dans un village. Une femme, Marthe, le reçoit chez elle. Elle a une sœur, qui s’appelle Marie. Marie s’assoit aux pieds du Seigneur, et elle écoute ce qu’Il enseigne. Marthe est très occupée, aux nombreux travaux de la maison. Elle arrive et dit : » Seigneur, tu es d’accord, pour que ma sœur me laisse faire le travail toute seule ? Dis-lui de m’aider ! ». Le Seigneur lui répond : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu te remues, pour beaucoup de choses. Pourtant, une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part. On ne va pas la lui enlever ».

« Tu es Seigneur le lot de mon cœur, tu es mon héritage »

Avant de réfléchir à cet Evangile, je ferme les yeux. Je revis l’histoire, en regardant le comportement des différentes personnes. Puis je prends un temps de prière en silence, pour écouter le Saint Esprit dans mon cœur.

Cet  Evangile nous montre un exemple de charité. Marthe voit JESUS, un étranger qui passe dans son village. Elle le reçoit chez elle. JESUS nous dira à la fin du monde : «j’étais étranger, et vous m’avez accueilli » (Mt 25, 35). Et Marthe prépare un bon repas pour JESUS et ses apôtres.

JESUS est simple, IL ne cherche pas à jouer au patron. Il ne demande pas des honneurs. IL dit à Marthe : « pourquoi tu t’inquiètes, pour toutes ces choses ? ».  JESUS nous appelle à être simples comme LUI, dans toute notre vie. Trop compliqués,  trop de protocole   perdu la simplicité de Jésus

Marie est au pied de JESUS. Elle laisse sa sœur faire tout le travail. Est-ce qu’elle est paresseuse ? Pas du tout ! Mais elle aime JESUS. Elle le regarde avec amour, et elle l’écoute. Et JESUS dit qu’elle a choisi la meilleure part. Accuieillir= manger , être amis…Cela nous montre ce qu’est la vie chrétienne : bien sûr c’est aimer nos frères, et accueillir les étrangers, comme Marthe. Mais si nous faisons cela, c’est avec l’Amour de JESUS, et dans la lumière du SAINT ESPRIT. Il ne suffit pas de rendre service (c’est la charité), il s’agit de reconnaître JESUS dans chacun de nos frères (c’est la foi). Et de les accueillir, avec  L’AMOUR de JESUS LUI-MEME (c’est la charité dans la foi). Comme le disait déjà JESUS « tout ce que tu fais au plus petit de  mes frères, c’est à moi que tu le fais » (Mt 25, 32-45).  Il y a beaucoup de gens qui aiment les autres, et qui aident leurs frères et leurs sœurs. Pas seulement  les chrétiens   pas jaloux   Et c’est très bien. Nous en disons merci à Dieu, et nous les encourageons à continuer. La différence d’avec nous les chrétiens, c’est que nous voyons dans les hommes, des frères de JESUS : nous voyons DIEU qui est présent en eux.

Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons pour aider nos frères, comme Marthe. Mais sans oublier la prière, comme Marie. Car c’est dans la prière, que nous trouvons la force d’aimer vraiment, comme JESUS. Sinon, nous risquons de faire beaucoup de choses, mais en oubliant DIEU. Et aussi, sans reconnaître la valeur et la dignité de nos frères. Et de les aimer, seulement d’une façon humaine. Et non pas en enfants de Dieu, avec l’amour de Jésus.

Est-ce que trop souvent, comme Marthe, nous ne nous inquiétons pas sans raison ? Au lieu de garder la paix, dans notre cœur ! Est-ce que nous ne nous inquiétons pas, pour beaucoup de choses sans importance ? Au lieu de construire notre vie, sur Jésus et sur sa Parole. Et sur la seule  chose importante, et même nécessaire : l’amour de Jésus, dans la prière et nos actions.

                                          

« Seigneur, merci de nous apprendre à aimer »

1er point : Écouter

Je regarde Jésus. Le désir de son cœur, c’est qu’on prête attention à ce qu’il dit et qu’on l’écoute profondément. C’est de cette écoute attentive jusqu’à se laisser transformer qu’il a soif.

Je pose un geste concret qui manifeste mon désir de donner à Jésus ma présence et mon écoute.

2ème point : Une posture

Je regarde Marie qui offre au Christ ce que son cœur désire : elle offre un cœur qui écoute. « Elle restait à écouter sa parole ».

Je contemple comment elle se tient, assise aux pieds de Jésus.

En contemplant Marie, est-ce que je me sens invité-e à modifier quelque chose dans ma posture, dans mon attitude ? Selon ce que je sens, je demeure dans la même attitude, ou bien je change quelque chose.

3ème point : S’agiter…

J’entends la parole de Jésus à Marthe : « tu t’inquiètes et tu t’agites ».

Je laisse résonner cette parole comme si elle m'était adressée. Que provoque-t-elle en moi ? De ce qui m'habite, je parle au Seigneur. Je lui confie en particulier toute inquiétude et toute agitation.

4ème point : Je m’étonne.

Au temps de Jésus, seuls des hommes pouvaient être disciples d’un maître. Ici, il institue Marie, une femme, comme disciple : le propre d’un disciple est d’être au pied d’un maître pour écouter son enseignement.

A quelle(s) prise(s) de conscience, l'attitude de Jésus m'invite-t-elle ? Je lui je lui en parle et je le remercie, comme un ami parle à son ami.