Les foules lui demandaient : « Que
devons-nous donc faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il
partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il
fasse de même ! » Des
publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être
baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous
faire ? » Il leur
répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est
fixé. » Des soldats lui demandèrent
à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur
répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à
tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se
demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est
plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour
nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son
grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint
pas. » Par beaucoup d’autres
exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Quelle est la Bonne Nouvelle?
« Le peuple attend l’arrivée du Messie, plein
d’espérance ». Et
nous, est-ce que nous gardons confiance dans la vie? Est-ce que nous avons
vraiment l’espérance?
Jésus
viendra nous baptiser, dans le Saint Esprit et dans le feu. Jésus nous apporte
l’Esprit de Dieu et la force de l’amour, pour nous faire vivre heureux, avec Lui et comme Lui.
Jean est le
plus grand des prophètes. Mais ils n’ont même pas détaché la chaussure de
Jésus. Jésus est vraiment le plus grand. Il est le Fils de DieuLui-même.
Jésus nous
annonce une Bonne Nouvelle, qui nous rend heureux. Et qui nous montre le chemin
qui nous sauve. Cette Bonne Nouvelle est
pour tous les hommes: pour le peuple, pour notre vie ensemble dans la
société. Pas seulement pour notre vie personnelle.
Jésus est
très bon pour nous. Mais Il nous jugera,
d’après notre vie et nos actions.
Que faire?
D’abord
comme le peuple, avoir un grand espoir,
croire que Jésus peut vraiment nous sauver, et
Préparer sa
venue.
Partager
avec nos frères et nos sœurs, et aider tous ceux qui ont faim, et tous ceux qui
souffrent:
«Celui qui a deux chemises, qu’il en donne une à celui
qui n’en a pas. Celui qui a de la nourriture,
qu’il la partage». C’est la
charité.
Mais aussi
chercher la justice: arrêter de
faire souffrir les autres, laisser le mal, respecter la loi:
«Ne demandez pas plus d’impôts, que ce que la
loi commande».
Chercher aussi la paix, laisser la méchanceté : «Ne prenez d’argent à personne, par la
force ou par de fausses accusations. Soyez contents avec votre argent. Ne
frappez pas les gens».
Jésus nous
baptise avec le Saint Esprit. Nous écoutons
le Saint Esprit, que Jésus nous a envoyé, dans notre cœur. Nous faisons ce
que le Saint-Esprit nous demande. Nous nous laissons conduire par Lui, dans
toute notre vie. Pour cela, nous prenons des temps de silence, pour écouter la
voix du Sain tEsprit dans notre cœur. Et savoir ce que nous devons faire.
Jésus nous
baptise dans le feu. Le feu brûle, il nettoie les champs, il rend plus fort le
fer chez le
forgeron, et
l’or chez le bijoutier. Nous purifions notre
cœur, nous changeons notre vie, nous devenons forts dans la vie de Dieu.
Le feu c’est
aussi le feu de l’amour: nous aimons
nos frères de toutes nos forces.
Jean
Baptiste annonçait la Bonne Nouvelle au peuple. Nous aussi, nous cherchons à annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile,
à ceux qui nous entourent, et qui veulent changer leur vie. Pas seulement aux
chrétiens, mais à tous les hommes et femmes de bonne volonté. Pas seulement aux personnes une par une, mais au peuple tout
entier. En entrant dans les partis politiques, les syndicats, et ONG et les
autres organisations, les associations de la ville et du quartier. Pour changer notre société.
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