Jésus partit de là et arriva près de la mer
de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules
s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des
muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les
guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui
parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui
voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses
disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette
foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à
manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en
chemin. » Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous
dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus
leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils
dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna
à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les
poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples,
et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les
morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. Or, ceux
qui avaient mangé étaient quatre mille, sans compter les femmes et les enfants.
« Seigneur,
nous voulons nourrir la foule avec toi »
Dans la 1° partie de cet Evangile, d’abord Jésus monte sur la
montagne. Comme Moïse est monté sur le mont Sinaï, pour rencontrer Dieu, qui a
fait Alliance avec son peuple. Jésus est le nouveau Moïse, qui nous fait entrer dans une Alliance,
nouvelle et éternelle, qui nous amène jusqu’à Dieu. Avec un commandement
nouveau : nous aimer, comme Il nous aime. Il s’assoit, comme sur un trône,
car Il est notre chef, et le Roi du monde. Assis avec simplicité
Jésus accueille tous ceux qui souffrent. Il aime les hommes, et Il fait tout pour les délivrer. Il est le
Fils de Dieu. Il peut vraiment nous guérir, et nous sauver. Et nous, que
faisons-nous pour guérir et sauver nos frères ?
La foule est dans l’admiration,
en voyant ce que Jésus fait. Et nous, savons-nous admirer ce que Jésus fait
aujourd’hui dans le monde ? Est-ce que nous savons lui dire merci ?
1°) Qui est Jésus ?
Nous parlons maintenant de
Jésus qui nourrit la foule. La
foule suit Jésus parce qu’Il fait des miracles, et guérit les malades. Mais
surtout, parce que Jésus aime les gens. Il les aide efficacement, dans leur vie concrète et leurs besoins de chaque jour. C’est ce
qu’Il fait à nouveau aujourd’hui, en leur donnant à manger. Mais d’abord, Il
nous dit tout son amour : »J’ai
pitié de cette foule. Depuis 3 jours, ils n’ont rien à manger ». Jésus
continue d’avoir pitié de ceux qui ont faim aujourd’hui. Qu’allons-nous faire
pour eux ?
Jésus ne fait rien tout seul. Il agit toujours avec ses apôtres. Et
quand Il multiplie les pains, c’est avec le pain et les poissons, donnés par
les apôtres. Aujourd’hui encore, Jésus n’agira pas sans nous. Ni à notre place.
« Jésus bénit le pain. Et Il dit merci à son Père ». Dans
tout ce que nous faisons, nous le faisons au nom de Dieu. Et nous lui disons
merci. Dans cela, nous retrouvons les paroles de l’eucharistie. C’est dans le sacrifice de la messe, que nous
recevons l’amour du Christ. Et que nous trouvons la force d’aider nos frères qui sont malades,
qui souffrent et qui ont faim.
Mais surtout, Jésus ne fait rien sans son Père. Après le miracle,
Jésus se rend tout seul sur la colline pour prier (39). Et nous, prenons-nous
aussi le temps de nous retirer, pour rencontrer Dieu et l’écouter ?
2°) Que faire ?
Ce sont des parents et des
amis, qui ont apporté tous ces infirmes à Jésus. Ce sont les apôtres, qui ont
distribué la nourriture à la foule. Jésus ne veut pas travailler sans nous.
Comme Jésus, nous cherchons à aider nos frères et nos sœurs qui ont
faim, qui sont malades et qui ont besoin de soutien. Mais il ne s’agit pas
seulement de faire l’aumône et des cadeaux. Nous devons mettre les gens à l’action, pour qu’ils agissent par eux-mêmes,
avec les petits moyens qui sont les leurs. Comme Jésus qui dit aux apôtres
d’agir, pour nourrir la foule. Par exemple le rôle de la Caritas,
ce n’est pas seulement de distribuer des choses aux pauvres, et surtout pas d’attendre
des dons venus d’Europe. Mais d’organiser les gens, et de faire des projets avec
eux, pour qu’ils prennent leur vie en mains, et deviennent responsables. Avec
amour, humilité. Jésus respecte notre liberté
Avec Jésus, nous aidons tous
ceux qui en ont besoin, les plus pauvres « les plus fatigués ». Ceux
qui n’auront pas le courage de venir dans
os paroisses et nos Caritas, parce qu’ils sont trop découragés, et
qu’ils ont été trop souvent renvoyés, écrasés et humiliés. C’est à nous d’aller à leur rencontre et de les rechercher comme le bon berger du mouton
perdu.
« Merci Seigneur pour ton amour,
qui nous soutient dans toute notre vie »
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