En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit
avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle
entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit
la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut
remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie
entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il
donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes
paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli
d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur.
« Seigneur, rends- nous purs et saints, comme Marie »
1- Qui est
Jésus ?
Elisabeth
dit à Marie : « Tu es bénie
entre toutes les femmes, et Jésus ton Enfant est béni. » Jésus
l’Enfant de Marie est le Fils de Dieu, celui qui vient nous sauver, et qui nous
rend heureux dans toute notre vie.
Mais
nous pouvons aussi dire merci à Dieu pour Marie, qui est notre exemple, qui
nous conduit à Jésus et qui prie pour nous.
2- Quelle
est la bonne nouvelle ?
Jésus,
le Fils de Dieu, notre Sauveur, vient sur terre pour sauver le monde.
Elisabeth
est remplie du Saint Esprit. Nous aussi nous avons reçu le Saint Esprit au
baptême, et nous en disons merci à Dieu. Nous l’écoutons dans notre cœur.
3- Que faire ?
§
Marie va chez
Elisabeth sa cousine. Dieu nous demande d’aimer nos parents et notre famille,
de nous entendre, de nous rendre service. Nous réconcilier avant Noel.
§
Mais il nous
demande aussi, d’aider ceux ne sont pas
nos parents, mais qui sont dans la difficulté autour de nous. Comme Marie a
été aider Elisabeth qui était âgée, et qui n’avait encore jamais accouché. Nous
le faisons, même si cela doit nous demander beaucoup d’efforts, comme Marie qui
a marché plusieurs jours dans la montagne, pour aller chez Elisabeth, en se
dépêchant (n°39).
§
Personne n’a dit
à Marie d’aller aider Elisabeth. Elle y a pensé elle-même dans son cœur, parce
qu’elle faisait attention aux autres.
Souvent nous ne refusons pas d’aider les autres, mais nous ne savons pas les
voir, ni deviner leurs difficultés. En ces jours où nous nous préparons à
accueillir Jésus, nous décidons de faire attention à tous ceux qui nous
entourent.
§
Elisabeth
accueille Marie dans la joie. Nous aussi nous cherchons à accueillir ceux qui
nous entourent, dans la joie, mais aussi dans la foi. En reconnaissant en eux
la présence de Dieu, et en voyant qu’Il est présent dans leur vie. Comme
Elisabeth a reconnu Jésus dans Marie. Et elle a reconnu en Marie, la Choisie et
la Bénie de Dieu.
§
Nous nous faisons
petits devant Dieu, mais aussi devant nos frères et nos sœurs, comme Elisabeth
qui dit (43) « Qui suis-je, pour que
la mère de mon Sauveur vienne chez moi ? »
§
Nous cherchons à
grandir dans la foi, comme Elisabeth qui dit à Marie : « Tu es heureuse, Toi qui a cru ».
Nous nous demandons comment vivre en vrai croyant. Et nous encourageons les
autres croyants autour de nous, comme Elisabeth a félicité Marie. Ensemble
aller vers Dieu.
§
Elisabeth
dit : « L’enfant a dansé de
joie, quand tu m’as saluée » (44). Jean Baptiste était déjà vivant,
dans le ventre de sa mère. Et Jésus aussi. Autour de nous, il y a beaucoup
d’avortements. On ne respecte plus les enfants, qui ont commencé à vivre dans
le ventre de leur mère. Que faire pour lutter contre cela ? Que faire
pour défendre la vie, de toutes les manières. Comment faire grandir la vie et
le respect de la vie autour de nous ?
Nous repensons à toute la vie de Marie :
·
Sa naissance sans péché (l’Immaculée Conception)
·
Sa petite enfance dans la foi,
·
L’annonciation (l’Evangile d’aujourd’hui) :
elle est toujours prête pour faire ce que Dieu lui demande,
·
La visitation, Marie qui aime sa cousine
Elisabeth et qui va l’aider,
·
Sa prière et son courage au moment de Noël (que
nous allons fêter dans quelques jours),
·
Sa force au Temple, quand elle vient circoncire
son fils, pour respecter la loi de Dieu. Et où le vieux Simon lui
dit : » un coupe-coupe va te
transpercer le cœur »,
·
Son obéissance à Dieu, quand elle part en
Egypte, pour sauver son Fils Jésus
·
Sa foi quand elle retrouve Jésus au Temple, et
qu’elle ne comprend pas, quand il lui dit : » je dois être aux affaires de mon Père ». Et pourtant elle le
laissera partir, en respectant sa liberté,
·
Son
attention aux autres et à leurs problèmes, par exemple à Cana,
·
Sa discrétion dans la vie publique : elle
laisse Jésus faire son travail, elle le laisse libre, elle ne s’impose pas,
·
Son courage au pied de la croix : elle n’a
pas honte de se montrer devant les hommes, et d’être traitée de mère du
condamné à mort. C’est à cause de cela qu’elle est devenue notre Mère.
·
Sa foi et sa prière au moment de la
Pentecôte : c’est avec elle que les apôtres se sont préparés, à recevoir
ensemble le Saint-Esprit, pour commencer l’évangélisation, et construire
l’Eglise.
C’est à tout cela que Marie nous appelle aussi aujourd’hui.
« Merci Seigneur de nous
avoir donné Marie, notre modèle et notre Mère »
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